Par David Youngmeyer
Kameshli, le 7 août 2014 – L’UNICEF continue d’assurer un accès à de l’eau potable pour des millions d’enfants et de familles qui sont pris au cœur du conflit continu qui sévit en Syrie.
Le conflit met une pression croissante sur les actuels réseaux d’alimentation en eau. Par exemple, un manque d’électricité signifie que les stations de pompage de l’eau ne disposent pas de la puissance suffisante pour pomper l’eau jusqu’aux populations locales. Les infrastructures de base ont maintenant des capacités limitées, en raison de nombreux systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement qui ne sont pas entièrement opérationnels, car ils ont été endommagés ou doivent être réparés.
L’UNICEF facilite l’accès à de l’eau potable pour 16,5 millions de personnes d’un bout à l’autre du pays, grâce à l’approvisionnement en produits de purification de l’eau. L’organisme procure également du carburant et des génératrices, afin d’assurer le fonctionnement continu des stations de pompage lors des coupures de courant. L’aide comprend notamment des citernes, de même que des produits de purification de l’eau, d’assainissement et d’hygiène.
À Kameshli, par exemple, une ville située dans le nord-est du gouvernorat d’Al-Hasaka, où l’électricité est rare, l’UNICEF a fourni aux autorités locales deux génératrices de 250 kilovolts alimentées au diesel, afin d’assurer le fonctionnement des stations de pompage et de maintenir le débit d’eau nécessaire pour les enfants et les familles.
La plus récente génératrice a été installée à la station d’approvisionnement en eau de la rivière Jagh-Jagh, dans la ville de Kameshli, ce qui permet à plus de 19 000 personnes dans cette ville de recevoir de l’eau chaque jour.
L’UNICEF a également soutenu l’installation de dix citernes dans le gouvernorat d’Al-Hasaka, afin d’améliorer l’accès communautaire à de l’eau, ce qui comprend notamment l’accès à de l’eau pour trois hôpitaux. Les autorités chargées de l’approvisionnement en eau ont aussi donné accès à cinq citernes de 45 000 litres et cinq autres de 70 000 litres.
La dernière citerne installée l’a été à l’hôpital national de Kameshli, qui compte 200 lits et procure mensuellement des services de santé à plus de 43 000 personnes. La citerne de 45 000 litres d’eau augmente la capacité d’entreposage des hôpitaux de 38 pour cent et constitue une importante réserve d’eau en cas d’urgence.