Avec la famine, les conflits et les enfants déplacés, le monde fait face à la pire crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur le terrain, l’UNICEF intensifie son action dans les régions les plus touchées, mais, pour réagir à la famine, il faut faire plus que seulement envoyer des aliments d’urgence aux enfants. Il faut aussi prévenir les conséquences néfastes de la faim sur le développement des enfants, qui peuvent restreindre leurs perspectives d’avenir.
Les conséquences à long terme de la faim comprennent :
- Déficits permanents dans le développement social et émotionnel;
- Lésion cérébrale;
- Difficulté à l’école;
- Baisse de la motricité et de l’activité;
- Anxiété ou dépression;
- Problèmes de comportement.
Si nous tardons trop avant d’agir, la faim nuira aux capacités d’apprentissage des enfants et les répercussions seront permanentes.
Faites un don maintenant pour nous aider à sauver la vie d’enfants.
Voici cinq choses que vous devriez savoir sur la crise alimentaire et sur les façons dont vous pouvez aider ces enfants dès aujourd’hui, afin qu’ils puissent avoir un avenir meilleur.
1. Les enfants ne peuvent pas attendre. La famine, la sécheresse et les conflits armés brisent leur vie et leur avenir.
La famine a déjà été déclarée au Soudan du Sud et menace d’autres pays. Les enfants souffrent de malnutrition et de maladies. Ils ont besoin de notre aide.
2. Les enfants sont les plus durement touchés. Des millions d’entre eux sont près de mourir de faim.
Cette année, près de 1,4 million d’enfants sont en danger imminent de mort. Dans chacun des quatre pays touchés ou menacés par la famine, et dans des régions entières, des enfants succomberont à des maladies, dont le choléra et la rougeole, qui entraînent la diarrhée et la déshydratation.
3. Pour l’instant, quatre pays constituent l’épicentre de la crise : le Yémen, la Somalie, le Soudan du Sud et le nord-est du Nigeria.
Dans ces quatre pays, 22 millions d’enfants sont affamés, malades, déplacés et déscolarisés. Tant que la violence, la faim et la soif pousseront les populations de ces pays à se déplacer au sein et au-delà de leurs frontières, les taux de malnutrition ne cesseront d’augmenter dans ces quatre pays, dans le bassin du lac Tchad et dans la Grande Corne de l’Afrique.
4. L’activité humaine est le moteur de la crise
Les guerres et les conflits persistants ont des effets dévastateurs sur la vie de millions d’enfants et de leur famille, et créent des risques de famine. Les belligérants chassent les habitants de chez eux, détruisent les récoltes et les moyens de subsistance et empêchent les organismes humanitaires de se rendre jusqu’aux personnes qui ont désespérément besoin d’une aide vitale, comme de la nourriture et de l’eau potable. La sécheresse aggrave ces crises alimentaires causées par l’homme dans certaines régions de l’Afrique, en particulier en Somalie et dans la Corne de l’Afrique.
5. C’est une situation d’urgence
Si la situation ne s’améliore pas, les enfants risquent de mourir de faim, et leur avenir risque d’être menacé. En effet, la malnutrition sévère affecte de façon irréversible le développement intellectuel et physique, et restreint les perspectives d’avenir des enfants. Plus nous attendons avant de répondre aux besoins de ces enfants, plus nous mettons en péril leur avenir.
Que pouvez-vous faire ?
Trois choses sont absolument nécessaires pour sauver des centaines de milliers de vies :
- Demandez la fin des violations des droits de l’homme, qui sont des vecteurs majeurs des famines.
- Exigez que toutes les parties prenant part à ces conflits autorisent l’accès de l’aide humanitaire sans restriction et sans condition à tous les enfants et familles démunis.
- Donnez. Il est urgent de recueillir des fonds pour permettre aux équipes qui sont déjà sur le terrain de renforcer rapidement les programmes vitaux de nutrition et de distribution d’aliments, ainsi que les programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène.
Les enfants ne peuvent pas attendre qu’une nouvelle famine se déclare pour que des mesures soient prises. Aidez-les maintenant.