DES ENFANCES CHÉRIES ET PERDUES À GAZA
Plus de 5 000 enfants ont été tués à Gaza et des milliers d’autres ont été blessés. Des enfants sont toujours retenus en otages. Leurs droits fondamentaux à la vie et à la santé sont bafoués jour après jour. Les pertes et les traumatismes qu’ils vivent perdureront pour les générations à venir.
Les enfants ne sont pas responsables de la guerre, mais ils en portent les cicatrices les plus profondes et en paient le prix le plus lourd.
Voici ce que disent les enfants de Gaza.
Kenan, âgé de 10 ans
Kenan, un garçon de Rafah âgé de 10 ans, fait patiemment la queue à la boulangerie locale. « J’attends dans cette file interminable depuis six heures du matin simplement pour rapporter du pain à la maison pour la journée. Parfois, je ne retrouve ma famille que cinq à six heures plus tard », dit-il.
« C’est mon école qui me manque le plus. Mon seul rêve, maintenant, c’est que cette guerre cesse et que le monde nous envoie du pain. »
Mariam
Mariam pose pour une photo alors qu’elle va loin de chez elle chercher de l’eau potable pour sa famille. Elle utilise un chariot pour transporter la lourde charge.
« J’espère un cessez-le-feu et je rêve d’un avenir où je pourrai très vite retourner à mon école. » – Mariam, de la bande de Gaza
Mohammad, âgé de 8 ans
Mohammad, un enfant de la ville de Rafah âgé de 8 ans, est assis sur les décombres de la maison de sa famille, qui a été bombardée lors d’une frappe aérienne.
« Je souhaite un cessez-le-feu et j’aurais aimé qu’ils nous préviennent d’abord ou qu’ils nous donnent le temps d’emporter nos affaires, en particulier mes jouets. »
Emilia, âgée de 6 ans
Emilia est une jeune fille de Gaza âgée de 6 ans. Elle vit dans une école de l’UNRWA qui a été transformée en refuge pour les familles. Sa famille et elle ont dû évacuer leur domicile de Beit Hanoun.
« Il n’y a rien de tel qu’une maison, mais au moins nous sommes en sécurité ici. J’ai joué avec mes amies qui ont également dû fuir leur maison pour venir dans cette école. Nous sommes trop nombreux ici », dit-elle.
Karim, âgé de 5 ans
Karim, âgé de 5 ans, regarde par la fenêtre de sa maison partiellement détruite par un bombardement aérien à Rafah.
« La nuit, je jouais avec mon frère dans la maison. Nous avons tout à coup entendu une voix forte, et la maison a tremblé, puis tout a commencé à voler autour de nous. »
Amal, âgée de 11 ans
Amal, âgée de 11 ans, dans un refuge à Khan Younis, dans le sud de Gaza.
« La seule chose que je veux partager, c’est l’amour envers le monde entier. Je veux que tout le monde sache et comprenne que nous sommes des enfants comme n’importe quel autre enfant sur cette terre. »