Le monde est vraiment petit : réflexions d’une donatrice
Bon nombre de Canadiennes et de Canadiens se souviennent de leur première rencontre avec l’UNICEF comme d’un moment bien particulier – leur première collecte de fonds lors de la fête de l’Halloween, ou la première fois qu’elles ou ils ont parlé de l’UNICEF à l’école. Mais pour Beth Borody, fille de spécialistes en développement qui a grandi au Niger, au Burkina Faso et au Ghana, l’UNICEF a toujours fait partie intégrante de sa vie.
« Lorsque j’allais à l’école, les parents de plusieurs élèves de ma classe travaillaient pour l’UNICEF, se souvient Beth. Et à l’hôpital où mon père travaillait, l’UNICEF était toujours là pour peser les bébés et mener régulièrement des campagnes de vaccination. »
« J’ai toujours été animée par le désir d’élargir et d’améliorer l’effet que je pouvais avoir », ajoute Beth. Et ce désir se traduit clairement par le travail qu’elle effectue auprès d’organismes comme la Société canadienne du cancer et Ingénieurs Sans Frontières, et par la fondation de son propre organisme – Amplify Governance International – au Ghana.
« Lorsque j’ai pu à mon tour devenir donatrice, j’ai voulu le faire de façon judicieuse », explique Beth. La santé maternelle étant très importante pour moi, le choix de l’UNICEF s’imposait en raison de tout le travail effectué par l’organisme auprès des femmes et des nouveau-nés. D’autant plus que le Programme Bâtisseuses d’avenir intervenait au Ghana pour soutenir les enfants, un atout certain pour appuyer ma décision. »
La grossesse de Beth l’a également amenée à réfléchir à ce qu’on considérait comme étant la norme à l’hôpital où travaillaient ses parents. Les femmes enceintes devaient voyager pendant des jours, souvent à dos d’âne ou à bord de petites charrettes alors que leur travail était déjà commencé, afin de pouvoir accoucher à l’hôpital; des complications survenaient fréquemment à cause du stress engendré par ces conditions. « Ces souvenirs m’ont forcée à réfléchir sur la véritable définition du concept de soins de santé accessibles. »
Aujourd’hui, à titre de directrice du développement durable auprès de New Gold – elle est une des plus jeunes directrices au Canada, et elle a récemment été choisie par le Globe and Mail comme l’une des 50 agentes du changement en 2021 du magazine Report on Business pour son travail dans le secteur de l’exploitation minière – Beth s’est trouvée dans une excellente position pour soutenir le travail de l’UNICEF en tant qu’importante donatrice. « L’UNICEF ne peut poursuivre son travail sans les ressources appropriées. Et je crois que les donatrices et les donateurs importants peuvent avoir une incidence en ce sens. Je veux montrer aux autres femmes de ma génération qu’un tel geste de générosité est possible, que nous pouvons soutenir des organismes comme l’UNICEF d’une manière importante. Le monde est vraiment petit, et nous devons prendre soin les uns des autres, en particulier à l’heure actuelle. »
UNICEF Canada tient à remercier Beth d’avoir pris le temps de partager son expérience. Nous voulons également remercier toutes les participantes du Programme Bâtisseuses d’avenir pour leur engagement soutenu envers la défense du droit de chaque enfant d’avoir une enfance.