Des dizaines de millions d’enfants sont la proie de conflits armés et doivent être protégés contre les attaques et les violences qui menacent leur vie. Dans le monde entier, des conflits font payer un lourd tribut à des millions d’enfants. De plus en plus fréquemment, des enfants sont attaqués de manière délibérée et sans distinction, et se voient refuser l’accès à une aide humanitaire vitale, en violation du droit international humanitaire. Le 19 août, Journée mondiale de l’aide humanitaire, joignez-vous à l’UNICEF et à ses partenaires pour réaffirmer que les enfants ne sont #PasUneCible.
Les enfants ne sont #PasUneCible
Juillet 2017, à Mossoul, en Iraq. Des femmes et des enfants fuient en quête de sécurité. L’utilisation d’armes explosives massives dans des zones urbaines peuplées de civils met la vie des enfants en danger. La moitié des personnes prises en charge par les centres de traumatologie de l’ouest de Mossoul pour des blessures causées par des balles ou des éclats d’obus sont des enfants.
Juin 2017, à Ain Issa, en République arabe syrienne. L’augmentation du nombre de conflits de longue durée, combinée à la montée des extrémismes violents, signifie que des enfants comme Horriya, âgée de 12 ans, peuvent être exposés pendant des années à la violence et aux combats. Horriya et sa famille ont fui les violences à Raqqa quatre jours auparavant pour se réfugier dans un camp de fortune à Ain Issa, en République arabe syrienne.
Mars 2016, à Malakal au Soudan du Sud. Chubat, âgée de 12 ans (à droite), et son amie sont assises dans les ruines de leur école, détruite par les combats sur le site de protection des civils de Malakal, au Soudan du Sud en mars 2016 au. Les enfants non scolarisés sont plus difficiles à protéger contre les enlèvements, le recrutement dans les milices, et l’exploitation sexuelle et économique.
Mars 2017, à Maiduguri, dans l’État de Borno au Nigéria. Dada, âgée de 15 ans, est assise dans un abri communautaire où elle vit avec sa fille Hussaina, âgée de 2 ans, à Maiduguri, dans l’État de Borno, au Nigéria. Enlevée par le groupe armé Boko Haram lorsqu’elle avait 12 ans, Dada a été mariée de force et violée à plusieurs reprises. Elle s’est finalement échappée et a donné naissance à sa fille peu de temps après.
Mars 2017, à Burao, en Somalie. Tirig, âgée de 6 ans (à droite), et sa sœur Saua se tiennent devant leur abri de fortune à Burao, en Somalie. Tirig et sa famille ont été forcés de quitter leur domicile en quête d’eau et de nourriture, alors qu’une grave sécheresse menaçait une population déjà fragilisée par des décennies de conflit.
Février 2017, à Maiduguri, dans l’État de Borno, au Nigéria. Des enfants jouent pendant la récréation à l’école primaire du camp pour déplacés internes de Bukasi à Maiduguri, dans l’État de Borno, au Nigéria. Depuis le début de l’insurrection du groupe armé Boko Haram en 2009, plus de 2 295 enseignantes et enseignants ont été tués et près de 1 400 écoles ont été détruites, privant d’éducation d’innombrables enfants.
Mai 2017, à Dundo, dans le nord de l’Angola. Un enfant et sa mère venus de la région du Kasaï, en République démocratique du Congo, se reposent dans un espace adapté aux enfants au centre d’accueil de Cacanda pour personnes réfugiées établi à Dundo, dans le nord de l’Angola. Les actes généralisés d’une extrême violence dans la région du Kasaï ont provoqué le déplacement de près de 850 000 enfants, parmi les plus vulnérables.
Mai 2017, à Dundo, dans le nord de l’Angola. Un père sourit après avoir été réuni avec ses enfants au centre d’accueil de Cacanda établi à Dundo, dans le nord de l’Angola. Les enfants et les jeunes séparés de leur famille sont les plus exposés aux risques d’enlèvement, de recrutement dans les milices, de violence, d’exploitation et de trafic d’êtres humains.
Mars 2017, près du village d’Adhbah, en Iraq. Des enfants et des adultes déplacés en raison des combats à Mossoul arrivent à un centre d’identification des forces de sécurité iraquiennes près du village d’Adhbah, en Iraq. De nombreux enfants qui fuient la violence se trouvent en situation de détresse sévère et ont besoin de soins pour les aider à surmonter le traumatisme qu’ils ont vécu.
Juin 2017, dans l’est de la Ghouta, République arabe syrienne. Près de la moitié des 540 000 personnes qui vivent dans des zones assiégées dans la République arabe syrienne sont des enfants. Bien que coupés de l’aide humanitaire en raison de l’état de siège, des enfants dans l’est de la Ghouta jouent à l’occasion des célébrations de l’Eid al-Fitr, marquant la fin du ramadan en juin 2017.
Février 2017, à Bani Al-Harith, au Yémen. Un professionnel de la santé mesure la circonférence du bras d’un enfant souffrant de malnutrition sévère aiguë, à Bani Al-Harith, au Yémen. Au Yémen, la malnutrition expose plus de 1,8 million d’enfants au choléra et à la diarrhée, potentiellement mortels.
Mai 2017, à Sanaa, au Yémen. En raison de l’effondrement des systèmes de santé, d’alimentation en eau et d’assainissement et de la guerre en cours, 27,7 millions de Yéménites sont confrontés à la pire épidémie de choléra au monde au cœur de la plus importante crise humanitaire. En mai 2017, un enfant atteint de diarrhée aiguë reçoit un traitement à l’hôpital Al Sabeen de Sanaa, au Yémen.
Avril 2017, à Saada, au Yémen – Un garçon court derrière un pneu devant des bâtiments détruits par les combats dans la vieille ville de Saada, au Yémen. Un accès inconditionnel et sans entrave doit être accordé à tous les travailleurs et travailleuses humanitaires, afin que les enfants et leur famille reçoivent une aide essentielle à leur survie.
Les enfants ne sont #PasUneCible.