Billet de blogue par Simone Ziaziaris pour UNICEF Australie
Il y a un an aujourd’hui, des enfants malades, épuisés et ayant désespérément besoin d’eau potable, de nourriture et de protection ont commencé à affluer en masse dans les camps de réfugiés rohingyas du Bangladesh. Un an plus tard, le combat de ces enfants se poursuit. Bien que l’on subvienne à la plupart de leurs besoins essentiels, plus d’un demi-million de filles et de garçons réfugiés rohingyas sont privés d’un accès à une éducation de qualité.
L’UNICEF a mis sur pied 1 200 centres d’apprentissage dans les camps, mais travaille fort pour élargir la portée des programmes d’éducation de sorte que chaque enfant puisse bénéficier de l’éducation à laquelle il a droit. Les images qui suivent montrent la réalité quotidienne d’un enfant réfugié rohingya. Elles montrent la résilience dont font preuve les enfants qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans les camps, que ce soit en tirant le maximum de ce qu’ils ont, en s’entraidant ou en aidant leur famille.
Faites un don au fonds de secours de l’UNICEF pour la crise des Rohingyas afin de venir directement en aide aux enfants réfugiés qui sont dans le besoin.
[©UN0228988/Patrick Brown/July 2018]
« J’essaie de marcher sans aide, mais ce n’est pas facile », affirme Mohammed Junaid, un petit garçon de 8 ans. « Pourtant, je me considère comme étant chanceux. Si je tombe, les autres enfants m’aident à me relever. » Presque tous les matins, Omer Farooq aide Junaid à parcourir les 10 minutes qui séparent sa maison dans le camp de réfugiés de l’espace adapté aux enfants de l’UNICEF.
[©UN0148018/Mackenzie Knowles-Coursin/November 2017]
En raison des conditions de vie ardues dans les camps de réfugiés, Atica, âgée de 10 mois, est tombée malade et souffre maintenant de malnutrition sévère aiguë. Sa grande sœur Musaddeka l’aide à bien se nourrir et à boire de l’eau potable.
[©UN0227734/Patrick Brown/July 2018]
Les vents et la pluie de la mousson s’abattent sur les camps de réfugiés : ce garçon rohingya doit donc manquer l’école pour aider sa famille à renforcer leur abri à l’aide de tiges de bambou.
[©UN0226388/Patrick Brown / July 2018]
Bibi Achiya, un petit garçon âgé de 10 ans, transporte de lourds contenants d’eau pour sa famille deux fois par jour : une fois le matin et une fois l’après-midi. L’UNICEF livre quotidiennement par camion jusqu’à 22 millions de litres d’eau potable dans les camps afin d’éviter la propagation de maladies parmi les enfants – comme Bibi – et leur famille.
[©UN0226412/Patrick Brown/ July 2018]
Tout au long de la saison des moussons, les réfugiés rohingyas vivent dans la crainte que les pluies torrentielles entraînent la perte de vies humaines en raison des glissements de terrain, des inondations et des maladies.
[©UN0160370/Thomas Nybo/Feb 2018]
Marium, 2 ans, et Mohammad, 1 an, faisaient partie d’un groupe de 134 réfugiés fuyant le Myanmar qui sont arrivés en bateau pendant la nuit. Les nourrissons se reposent en attendant que leur cas soit traité par les autorités du Bangladesh pour être envoyés dans un camp de réfugiés.
[©UN0147302/Patrick Brown/Nov 2017]
Des milliers d’enfants rohingyas font la queue pour obtenir de l’aide dans les camps. Les jeunes enfants, particulièrement ceux souffrant de malnutrition, sont vulnérables aux maladies comme la diarrhée et les infections respiratoires aiguës.
Son enfant dans ses bras, Manohara a fui la violence au Myanmar pour se réfugier au Bangladesh. Une fois dans le camp, des vents et des pluies intenses ont détruit le seul abri qu’elle avait.
[©UN0203363/Brian Sokol March 2018]
Un demi-million d’enfants vivent dans les camps de réfugiés et c’est la raison pour laquelle l’UNICEF est sur le terrain depuis le tout début de l’éclatement de la crise. En plus de fournir aux filles et aux garçons de l’eau potable, des vaccins et des espaces sécuritaires pour jouer, nous sommes déterminés à faire en sorte que chaque enfant bénéficie de l’éducation à laquelle il a droit. Jusqu’à maintenant, nous avons mis sur pied 1 200 centres d’apprentissage dans les camps, auxquels plus de 140 000 enfants sont inscrits. Toutefois, nous devons faire encore plus pour nous assurer que tous les enfants dans les camps reçoivent une éducation décente. Nous travaillons actuellement à l’élaboration d’un nouveau cadre d’apprentissage visant à fournir une éducation de qualité et des cours sur les compétences nécessaires à la vie courante à tous les enfants rohingyas, plus particulièrement les filles et les adolescentes qui risquent d’être exclues.
L’urgence de la situation dans laquelle se trouvent les enfants rohingyas comporte deux volets; ils sont à la fois exposés aux risques liés aux déplacements et à ceux liés aux catastrophes naturelles. Nous ne les laisserons pas affronter ces dangers seuls.