Pour que nos enfants puissent continuer d’apprendre
Header image: Irene Nyangoma, une institutrice de l’école primaire Clarke, à Kampala en Ouganda, anime une nouvelle émission de télévision pour aider les enfants et les familles pendant le confinement dû à la COVID-19.
La pandémie de COVID-19 a bouleversé les systèmes éducatifs du monde entier. La fermeture des écoles a concerné près de 1,5 milliard d’enfants.
Les enseignantes et les enseignants ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour soutenir leurs élèves et les aider à continuer d’apprendre en utilisant tous les moyens possibles. Nombre d’entre eux ont adopté de nouvelles méthodes d’enseignement, en utilisant par exemple la diffusion radiophonique, télévisuelle, en ligne ou encore, la livraison en main propre de matériel pédagogique.
Bien que les enfants de nombreux pays attendent encore la réouverture de leur école, l’apprentissage s’est poursuivi grâce aux efforts de ces enseignantes et enseignants remarquablement dévoués.
L’UNICEF salue le travail de ces enseignantes et enseignants et lance un appel pour un investissement accru dans le domaine de l’éducation, notamment pour les 463 millions d’élèves qui ont vu leur scolarisation interrompue du fait d’un manque d’accès aux dispositifs d’enseignement à distance. Il est temps de réimaginer une éducation où chaque enfant est connecté à l’Internet et a accès à un enseignement virtuel de qualité.
Sri Lanka
Au cours des 18 derniers mois, toutes les écoles du Sri Lanka ont fermé leurs portes trois fois, interrompant ainsi la scolarisation de milliers d’enfants.
Des institutrices comme madame Thatchayani, qui travaille à Nuwara Eliya, ont œuvré pour trouver des moyens de garder la communication ouverte avec leurs élèves pour les aider à poursuivre leur éducation malgré la fermeture répétée des écoles.
« L’éducation compte tellement pour ces enfants », explique madame Thatchayani. « Nous devons nous assurer que les écoles sont sûres ».
Pour remercier madame Thatchayani pour ses incroyables efforts durant les fermetures répétées, ses élèves ont voulu faire quelque chose de spécial.
Ghana
« Je ne veux pas que les enfants souffrent comme j’ai souffert »,
Au Ghana, Musah Samata n’a pas pu aller jusqu’au bout de sa formation de base. Aujourd’hui, en tant que mère bénévole, elle contribue à l’éducation des enfants durant la pandémie en aidant dans les salles de classe et dans les centres de la petite enfance. Son but est d’assurer que les enfants ne prennent pas de retard dans leur éducation pendant la fermeture des écoles.
En plus des initiatives visant à rouvrir les écoles, L’UNICEF sensibilise les enseignantes et les enseignants grâce aux campagnes de communication en matière de prévention des grossesses chez les jeunes, de soutien psychosocial et de bonne gestion du retour à l’école.
Turquie
« Leur désir d’apprendre [fut] le plus important facteur qui m’a encouragé à poursuivre mes efforts. »
Aylin Tufan est conseillère en orientation en Turquie, et elle aide les enfants et les adolescents réfugiés de Syrie à surmonter les problèmes tels que la discrimination, le travail des enfants ou le mariage précoce. Quand elle a entendu qu’une de ses élèves allait être forcée de se marier, elle a pu en discuter avec les parents et ainsi les faire changer d’avis.
Le ministère de l’Éducation nationale de Turquie et l’UNICEF ont conjointement lancé le Programme d’apprentissage accéléré en 2018, qui offre une deuxième chance aux enfants réfugiés, âgés de 10 à 18 ans, alors qu’ils ont été déscolarisés pendant un long moment et qu’ils ne sont pas prêts à suivre une éducation formelle parmi d’autres enfants du même groupe d’âge.
Chaque enfant a droit à une éducation. Aidez à soutenir le droit des enfants à l’éducation pour qu’ils puissent aller à l’école, apprendre en étant sur place, et acquérir les compétences sociales nécessaires. Envoyez une lettre au Gouvernement du Canada, disant que les enseignants – au Canada et dans le reste du monde – devraient recevoir en priorité le vaccin contre la COVID-19. Envoyez votre lettre dès aujourd’hui.