En août 2016, des combats ont éclaté au Kasaï, l’une des régions les plus pauvres de la République démocratique du Congo, après qu’un chef traditionnel ait été tué lors d’affrontements avec les forces de sécurité. Alors que la crise s’est aggravée en 2017, la violence s’est étendue à neuf des 26 provinces du pays, entraînant des conséquences dévastatrices pour les enfants. Des enfants ont été tués, mutilés et utilisés dans les combats, et au moins 850 000 enfants ont été déplacés. Pour aider l’UNICEF à répondre aux besoins urgents des enfants au Kasaï, cliquez ici.
Un enfant souffrant de malnutrition mange un aliment thérapeutique prêt à consommer fourni par l’UNICEF au centre de santé du village de Tshinyama. En juillet 2017, l’UNICEF et ses partenaires ont traité 2 734 enfants souffrant de malnutrition sévère aiguë, mais la vie de 400 000 autres est toujours en danger.
« La milice a menacé les élèves et le personnel enseignant. Les soldats ont interdit aux élèves de reprendre les cours », explique le chef Tshipanba Ntalaja, dans une salle de classe endommagée de l’école du village de Tshibambula.
En juin 2017, le personnel sur le terrain a documenté des attaques contre 404 écoles. De nombreuses autres écoles sont maintenant occupées par des personnes déplacées et des militaires. Plus de 150 000 enfants ne vont plus à l’école.
Mai 2017 – Une salle de classe de l’école primaire qui a été pillée à Tshinyama lors des affrontements du mois de mars entre la milice et les forces de sécurité.
Des enfants démobilisés de la milice du chef traditionnel mangent dans un centre de transit et d’orientation dirigé par une ONG locale soutenue par l’UNICEF, à Kananga. De 40 à 60 pour cent des membres de la milice sont des enfants souvent âgés de moins de 15 ans, ce qui constitue un crime de guerre.
L’UNICEF et ses partenaires procurent des soins médicaux d’urgence et un soutien psychosocial aux enfants libérés des milices, de même que des services de recherche et de réunification des familles.
Mai 2017 - Des enfants soldats démobilisés assistent à un cours de jardinage professionnel au centre de transit et d’orientation de Kananga.
Des bénévoles communautaires entretiennent des latrines et des douches construites par l’UNICEF au centre de santé de Tshinyama : il s’agit d’un moyen de protection essentiel contre le choléra et d’autres maladies d’origine hydrique.
Des élèves suivent un cours de rattrapage organisé par l’UNICEF afin de préparer leur examen de fin d’année à l’école primaire Citolo, à Kabea Kamwanga. Forcés de fuir la violence en octobre 2016, les élèves ont pu reprendre leurs études en mars 2017, grâce au soutien de l’UNICEF.
En raison du conflit qui sévit au Kasaï, les enfants n’ont pas accès aux services de santé, ce qui les rend considérablement plus vulnérables aux maladies et met leur vie en danger. Les vaccins de routine, comme celui qu’attendent ces mères et leurs enfants à Kabea Kamwanga, en mai 2017, permettent de protéger les enfants contre des maladies.
Des enfants transportent des contenants remplis d’eau puisée à un point d’eau construit par l’UNICEF à Tshinyama. Si la violence persiste dans la région du Kasaï, l’avenir d’une génération entière d’enfants est en danger.
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