Publié par :
UNICEF Canada
31 octobre, 2018
Les situations d’urgence engendrées par les catastrophes naturelles n’épargnent pas les enfants. Dans bon nombre d’endroits, après une situation d’urgence, les enfants sont souvent ceux qui souffrent le plus en raison de la perte de leur maison, du décès de membres de leur famille ou d’amis, du manque de sécurité et du bouleversement de leur routine habituelle.
Séisme en Indonésie : des écoles sont endommagées et fermées
Après le passage du séisme et du tsunami qui ont récemment frappé l’île de Sulawesi, en Indonésie, plus de 164 000 élèves – d’âge préscolaire à secondaire – sont déscolarisés et au moins 1 185 écoles sont directement touchées. De nombreuses écoles dans la région sont maintenant fermées, et ce nombre risque d’augmenter puisque des évaluations sont encore en cours.
[© UNICEF/UN0241670/Wilander]
L'éducation lors d’une situation d’urgence
Pour les enfants coincés au cœur d’une situation d’urgence, ou qui en vivent les contrecoups, l’éducation est essentielle. L’école procure aux enfants la stabilité et la structure nécessaires pour les aider à surmonter les traumatismes qu'ils ont subis. Souvent, l’école permet aux enfants de profiter d’autres interventions vitales, comme la distribution de nourriture, d’eau, de services d’assainissement et de soins de santé.
Aidez les enfants en Indonésie
[© UNICEF/UN0248667/Watson]
Comment les dons de l’UNICEF sont-ils utilisés pour aider les enfants dont la vie est bouleversée par le séisme en Indonésie?
Jusqu’à maintenant l’UNICEF a procuré ce qui suit :
- 30 tonnes de matériel d’apprentissage d’urgence
- 65 tentes (servant de salles de classe temporaires) provenant de son entrepôt
L’UNICEF, le ministère de l’Éducation et de la Culture, et des partenaires prévoient utiliser 450 tentes comme salles de classe temporaires.
Retour à l’école : l’histoire de Aril
[© UNICEF/UN0250141/Veska]
Gifaril (âgé de 11 ans), un petit garçon surnommé Aril, participe à des activités de jeux et d’apprentissage dans un espace d’apprentissage temporaire soutenu par l’UNICEF, au centre de l’île de Sulawesi.
Selon sa mère, Aril n’a presque jamais manqué un jour d’école. « Il était assidu et avait très hâte d’aller à l’école. » Lorsque son école a été endommagée par le séisme, Aril ne pouvait plus apprendre dans son milieu habituel.
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Pendant qu’il fréquente l’espace d’apprentissage temporaire, les activités auxquelles il participe incluent notamment des séances de contes, des ateliers de dessin et de coloriage, ainsi que d’autres activités récréatives soutenues par le gouvernement, l’UNICEF et des partenaires.
« Mon école est maintenant détruite et je ne peux plus suivre mes cours. J’ai un ami qui ne peut plus marcher », affirme Aril, pensif, alors qu’il parle de l’état de son école et des amis qu’il ne voit presque plus.
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Aril fait partie des milliers d’enfants qui ne peuvent plus étudier dans un établissement scolaire adéquat. Il reste toutefois enthousiaste à l’idée d’apprendre pendant les activités qui sont organisées dans l’espace d’apprentissage temporaire de l’UNICEF.
Après une journée d’activités dans l’espace d’apprentissage temporaire, Aril aide sa mère à s’occuper de ses quatre frères et sœurs. Il est accueilli chaleureusement par ses frères et sœurs lorsqu’il revient à la tente qui leur sert de maison pour l’instant.
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Espaces adaptés aux enfants : l’histoire de Diah
[© UNICEF/UN0248647/Veska]
Le sourire de Diah (âgée de 7 ans) révèle plusieurs choses dont elle est incapable de parler. Les pertes et les événements traumatisants que Diah a connus ont été vécus par beaucoup d’enfants après la catastrophe à Sulawesi. Diah a perdu sa cousine lorsque le tsunami a frappé. Jusqu’à ce jour, sa cousine Rahmah (âgée de 11 ans) n’a pas été retrouvée. Selon Mme Arfa, la mère de Diah, Rahmah était allée offrir son aide au pavillon de la ville de Palu lorsqu’une vague de deux mètres de haut a frappé la côte de la ville.
Ce n’est pas facile pour un enfant de l’âge de Diah de comprendre la mort, particulièrement la mort d’une compagne de jeu qui passait beaucoup de temps chez elle. « Elle attendait chaque jour que Rahmah revienne pour jouer avec elle », raconte Mme Arfa.
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Après l’expérience traumatisante qu’elle a vécue, Diah a joué et reçu du soutien psychosocial à l’espace de protection des enfants aménagé et géré par l’UNICEF et le ministère des Affaires sociales. Les travailleurs sociaux, qui ont été formés et qui sont soutenus par l’UNICEF et le ministère des Affaires sociales, accompagnent les enfants dans des activités de jeux, de chansons et de dessins tous les matins et tous les soirs. Plusieurs travailleurs sociaux ont également été déployés dans quatre autres espaces de protection des enfants dans la région de Petobo, à Balaroa, là où réside le sous-gouverneur et où est établie l’unité des services sociaux.
« Quand je suis dans l’espace de protection des enfants, j’adore dessiner des tortues », explique Diah. Sa mère espère qu’ils retourneront bientôt chez eux et que Diah pourra retourner à l’école.
[© UNICEF/UN0248653/Veska]
À mesure que Diah et sa communauté feront face aux changements à venir, l’UNICEF continuera de travailler à Sulawesi, et ce, aussi longtemps que les enfants vivront dans des conditions vulnérables et auront besoin de protection.
Aidez des enfants comme Arfil et Diah en leur offrant des fournitures scolaires grâce aux Cadeaux de survie d’UNICEF Canada.