Si vous deviez soudainement quitter votre foyer à cause d’un conflit ou d’une crise, qu’apporteriez-vous? Quel objet est si important à vos yeux qu’il vous serait impossible de l’abandonner?
À l’échelle mondiale, bon nombre d’enfants et de jeunes qui sont déracinés du jour au lendemain ont peu de temps pour planifier leur départ ou pour faire leurs valises, et les objets qu’ils choisissent d’apporter avec eux peuvent devenir leurs seules possessions. Souvent, un simple objet, aussi petit soit-il, peut devenir un souvenir de la maison qu’ils ont laissée derrière eux et, dans certains cas, les motiver à bâtir leur nouvelle vie.
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[© UNICEF/UN0255467/Moreno Gonzalez]
Harold, 17 ans, part de Caracas, au Venezuela, pour se rendre à Lima, au Pérou, afin de commencer sa nouvelle vie. Lorsqu’il a fait ses valises, il a abandonné beaucoup de choses qui ne rentraient pas dans son sac, mais il a emporté un objet très spécial à ses yeux : la médaille qu’il a reçue à l’école secondaire. Il espère que cette médaille représente un premier succès parmi plusieurs autres à venir au cours de sa vie.
[© UNICEF/UN0255469/Herwig]
Hamza, 14 ans, qui vit dans le camp de réfugiés de Zaatari, en Jordanie, tient dans ses mains une note manuscrite rédigée par son enseignant en Syrie. « Cette note a été écrite par mon enseignant lorsque j’étais en première année en Syrie. C’est une lettre de remerciement adressée à ma famille disant que je suis un bon étudiant. » Il est écrit que Hamza est un champion.
« Je me suis assuré de mettre la note dans mon sac lorsque nous sommes partis pour le camp ». Hamza est maintenant en huitième année et a déployé des efforts considérables pour maintenir ses résultats scolaires, malgré l’interruption de son éducation. « Il est important pour moi de garder cette note parce qu’elle me rappelle l’époque où j’étais le meilleur étudiant de ma classe. »
[© UNICEF/UNI181501/Zmey]
Une petite fille de Sloviansk, dans l’est de l’Ukraine, pose avec son chien en peluche, le seul objet qu’elle a été en mesure de retrouver lorsque la maison familiale a été détruite par des missiles. Elle vit maintenant dans un wagon de train avec sa mère à la gare de Sloviansk.
[© UNICEF/UN068523/Oatway]
Agnes Sida, 17 ans, a perdu son petit garçon quelques jours après son arrivée en Ouganda. Il a contracté le paludisme pendant le voyage qu’ils ont dû entreprendre pour fuir la guerre et le conflit persistant sévissant dans leur pays, le Soudan du Sud. Son chapeau est l’une des rares choses dont elle doit se souvenir.
Dans le site de protection des civils de Bentiu dans l’État d’Unité, au Soudan du Sud, Nyaboth, 6 ans, tient dans ses bras le four familial qu’elle apporte à l’école pour s’asseoir pendant ses cours. « Il n’y a rien pour s’asseoir à l’école et dès que je reviens à la maison avec le four, ma mère en a aussitôt besoin pour faire la cuisine », affirme-t-elle avec un sourire. « C’est à cause de la guerre que ma famille et moi sommes ici. J’ai vu tant d’hommes mauvais tirer sur des gens avec des fusils, j’ai vu tant de blessés. Cela m’a rendue très triste; c’était tellement effroyable. Je suis très heureuse à l’école et ma matière préférée, c’est les mathématiques. Ici, dans le site de protection des civils où je vis avec ma mère, je me sens en sécurité. »
[© UNICEF/UN0179490/Sokol]
Tasmin Akter, une réfugiée rohingya âgée de 14 ans, tient dans ses bras son livre de poésie préféré dans le cadre d’un projet soutenu par l’UNICEF mis en œuvre dans le camp de réfugiés de Kutupalong, à Cox’s Bazaar, au Bangladesh. « Lorsque je prends une décision pour moi-même, comme lorsque je décide de lire un poème en bengali à la maison, je me sens forte », affirme Tasmin. Lorsqu’on lui a demandé si elle avait un message à communiquer aux femmes et aux filles du monde entier, elle a répondu : « Je vous en prie, ne vous mariez pas avant 18 ans. »
[© UNICEF/UN0120114/Gilbertson VII Photo]
Sajad Al-Faraji, 16 ans, prend la pose durant sa pratique de tir à l’arc à Vienne.
« En Iraq, nous avions un arc jouet, et nous tirions dans un miroir avec des flèches à ventouse. Nous n’avons jamais eu la chance d’utiliser un véritable arc. J’ai donc été très surpris lorsque j’ai appris que nous pouvions faire des cours de tir à l’arc à l’école », affirme Sajad. « Lorsque j’étais en Iraq, j’avais des rêves, mais il n’y avait rien pour les réaliser. J’ai donc toujours gardé mes rêves secrets. Lorsque je suis arrivé ici, j’ai constaté que la vie était plus facile et que les personnes en fauteuil roulant pouvaient tout faire. J’ai tellement de possibilités qui s’offrent à moi maintenant, ce n’est plus comme avant. »
[© UNICEF/UN0255468/Herwig]
Yahya, 13 ans, tient dans ses mains une petite photo de lui prise dans le camp de réfugiés de Zaatari, en Jordanie. « Voici une photo de moi. C’est mon souvenir. Cette photo est très importante pour moi parce qu’elle a été prise pour mon formulaire d’inscription à l’école. J’y ai fréquenté une classe de première année pendant seulement une semaine puis nous avons dû nous rendre ici. »
Il garde cette photo précieusement afin de se rappeler son passé. « Cette photo fait partie de mon enfance. Lorsque je la regarde, je souris en me voyant et je suis heureux d’avoir un souvenir de mes plus jeunes années en Syrie. »
Le Pacte mondial pour les migrations est le premier accord international destiné à couvrir toutes les dimensions des migrations internationales à travers une approche commune. L’UNICEF demande à tous les pays du monde entier de considérer les avantages et les possibilités qu’offrent les migrations sûres et ordonnées; le potentiel qu’offre le Pacte mondial pour les migrations – particulièrement pour les enfants et les jeunes; et la nécessité de prendre des mesures à l’échelle locale, nationale, régionale et mondiale pour protéger les enfants qui ont été déracinés.
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