UNICEF Cards: "Le jeu" avec Peter Wyse
Ayant grandi au Lac Le Jeune, en Colombie-Britannique, j’ai passé mes hivers à skier, à faire de la luge et à patiner. Je me souviens d’un hiver où la glace était transparente et qu’une truite suivait mes foulées désordonnées. Mais la véritable inspiration de l’œuvre « Le jeu » s’est produite alors que j’étais déjà un adulte. Cela a commencé en février 2010, pendant les Jeux olympiques de Vancouver.
Ma femme a été choisie pour porter la flamme olympique. Elle est enseignante, et ses élèves se sont alignés dans la rue pour l’encourager. Je ne me souviens pas avoir vu ses pieds toucher le sol… elle flottait! C’était de la pure magie.
Surexcités à l’idée de voir les meilleurs athlètes du monde s’affronter, ma femme et moi avons commandé des billets pour tous les événements imaginables. Les billets étant distribués selon le principe de la loterie, c’était donc une question de hasard. Nous n’avons pas eu de chance, mais nous nous sommes promis d’assister aux différents événements célébrant les Jeux… même si cela signifiait devoir demander à mes amis plus chanceux de partager leurs billets en trop.
Nous avons assisté à des entraînements et à des concerts. Nous avons visité la ville et avons été galvanisés par la réaction enthousiaste des personnes venues du monde entier dans notre ville. Nous avons encouragé leurs athlètes. Et les nôtres.
Puis, des amis sont arrivés avec des billets. Nous avons été gâtés! Cela s’est terminé par une invitation au match de la finale de hockey masculin, une expérience unique en soi. Une marque de 3-2 pour le Canada, et Crosby qui a marqué le but gagnant! Inutile de dire que je suis devenu un féroce partisan de nos athlètes olympiques canadiens.
Inspiré par l’engagement et la passion de nos athlètes, j’ai commencé à intégrer des éléments canadiens à mes peintures, montrant des enfants qui ont de grands et merveilleux rêves.
Les patineurs artistiques Tessa Virtue et Scott Moir étaient deux enfants qui avaient de grands et merveilleux rêves. Partenaires dès l’âge de sept et neuf ans respectivement, leur chimie et leur engagement envers leur sport, et l’un envers l’autre, étaient dignes d’un conte. Ils étaient enjoués, charmants et authentiques. De véritables champions.
La toile « Le jeu » célèbre Tessa et Scott. Elle célèbre tous les athlètes et leur façon de nous inspirer à rêver… ou peut-être simplement à jouer.