L’histoire de Clerrsio
Clerrsio est âgé de 17 mois. Il est arrivé avec sa mère Albertina à la clinique de vaccination établie dans la municipalité de Kalumba Kiashi, en périphérie de Luanda. La directrice de la clinique, Paula Campos, accueille Albertina et les autres mères avant de leur expliquer brièvement l’importance des vaccins. Elle leur rappelle que la carte jaune de vaccination de leur enfant est un document important pour s’assurer que ce dernier est bel et bien vacciné contre les maladies évitables. Albertina a déjà entendu beaucoup de ces messages, mais cela ne la dérange pas. Elle est convaincue que Clerrsio est en bonne santé parce qu’il a été vacciné.
« J’ai entendu à la radio qu’il y a une épidémie de rougeole dans la région. Puisque Clerrsio a été vacciné, je ne m’inquiète pas », explique Albertina.
Clerrsio est calmement assis sur les genoux de sa mère, tandis que les autres bébés se font vacciner ou reçoivent leurs gouttes de vaccin contre la poliomyélite. Son tour venu, des membres du personnel de la clinique consultent sa carte jaune, puis le pèsent et le mesurent. Ses vaccinations sont à jour, et son poids ainsi que sa taille indiquent qu’il se développe normalement. Lorsqu’il était beaucoup plus jeune, Clerrsio a contracté le paludisme. Toute sa famille dort maintenant sous une moustiquaire pour le lit imprégnée d’insecticide. Albertina et son mari ont deux autres enfants : Cleiton, âgé de 10 ans, et Cielia, âgée de 7 ans.
« Lorsque mon mari et moi nous sommes rencontrés, nous avons décidé que, si nous avions le bonheur d’avoir des enfants, nous leur donnerions des prénoms commençant par la lettre ‘C’ », raconte Albertina en souriant.
« L’UNICEF fait du bon travail. L’organisme est actif dans les centres de santé et auprès des enfants », ajoute-t-elle.
L’histoire de Maseo
Maseo est le plus jeune des trois enfants de Rosa, qui sont tous des garçons. Maseo est âgé de quatre mois et il attend d’être pesé, mesuré et vacciné à un centre de vaccination soutenu par l’UNICEF dans la municipalité de Kalumba Kiashi, en périphérie de Luanda. Les vaccins sont devenus encore plus importants ici, depuis qu’une épidémie de rougeole a éclaté dans la région et que des épidémies de choléra partout au pays ont fait les manchettes. Rosa sait par expérience que les vaccins sont importants pour protéger ses enfants.
« J’ai l’impression que mes enfants ne sont pas aussi souvent malades que les autres », explique-t-elle.
Dans sa communauté, les gens ne sont pas tous conscients de l’importance de la vaccination pour la prévention de maladies.
« Nous n’en parlons pas, mais peut-être devrions-nous. »
« Il a une carte. Cela nous permet de savoir à quel moment nous devons revenir », dit-elle en pointant du doigt la carte jaune de vaccination de Maseo.
Venir en aide aux personnes qui se trouvent dans les régions les plus difficiles d’accès de l’Angola. Les vestiges de la guerre civile intense qui s’est terminée en 2002 sont encore visibles dans la majeure partie de l’Angola. La majorité de la population a un faible niveau de vie, tandis que l’espérance de vie et le taux de mortalité chez les bébés comptent parmi les pires à l’échelle mondiale. L’UNICEF utilise une stratégie appelée ACD (Atteindre chaque district) et travaille en collaboration avec des organisations locales, de même qu’avec des dirigeantes, dirigeants, et des chefs religieux, afin de répertorier et d’atteindre les régions affichant les nombres les plus élevés d’enfants n’ayant pas été vaccinés. La stratégie ACD a permis de réaliser des progrès, mais nous n’avons atteint que 97 des 164 municipalités (2010). Vos dons nous permettront d’atteindre notre objectif.
L’histoire de Gilbert
Gilbert remarque à peine qu’il a été vacciné. Il n’est âgé que de cinq mois. Il sourit, se sentant en sécurité dans les bras de sa mère. Il est facile d’oublier qu’il est né dans un monde où règne l’insécurité.
Gilbert et sa famille sont des réfugiés. Sa mère, Valérie, et lui ont fui la guerre civile qui sévit en République démocratique du Congo. Ils vivent maintenant avec les trois frères et sœurs de Gilbert dans un village reculé de Likouala, dans la province de Brazzaville, en République du Congo.
Valérie veut donner à son fils le meilleur avenir possible malgré ce contexte troublé. C’est pourquoi elle l’a amené se faire vacciner par une équipe de travailleuses et de travailleurs de la santé de l’UNICEF.
Quelques secondes ont suffi pour que Gilbert soit protégé contre six des maladies les plus dangereuses qu’il pourrait contracter.
Valérie s’inquiète encore lorsqu’elle pense à l’avenir de ses enfants, mais elle est heureuse de savoir que Gilbert a maintenant de meilleures possibilités de grandir et de vivre en bonne santé. Des millions d’enfants à l’échelle mondiale ne reçoivent pas cette protection essentielle à leur survie.
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