Comment les effets de l’éducation d’une jeune déterminée se transmettent à l’ensemble de sa communauté et aux générations futures.

« Je pense que je transforme des vies. Je les aide vraiment », déclare Hanadi en réfléchissant à son travail dans le camp pour personnes réfugiées de Zaatari, en Jordanie.

Elle enseigne l’informatique à un groupe d’enfants syriens âgés de 11 à 16 ans, aidant ainsi la prochaine génération à prendre le contrôle de son avenir. Ses élèves sont animés et engagés, alors qu’elle leur transmet quelques notions de base. « Je leur enseigne ce qu’il leur faut pour commencer », dit-elle.

Fuir la guerre

Après avoir passé un an à traverser la Syrie pour échapper à la guerre, Hanadi est arrivée à Zaatari en 2013; elle était alors âgée de 17 ans. Elle avait fui l’escalade de la violence avec sa famille et tout ce qu’ils avaient pu emporter de leur domicile près de Damas, en Syrie, de l’autre côté de la frontière.

À cette époque, les familles réfugiées à Zaatari quittaient leurs tentes pour s’installer dans de grands conteneurs, et des écoles ont vu le jour, gérées par le ministère de l’Éducation avec le soutien de l’UNICEF. Plus de la moitié des personnes réfugiées dans le camp étaient âgées de moins de 18 ans.

Dans le monde, on estime que 35 millions d’enfants ont été déplacés de force. Près de la moitié des enfants réfugiés d’âge scolaire ne sont pas scolarisés.

Acquérir de la confiance

Hanadi a fréquenté un centre jeunesse soutenu par l’UNICEF, qui proposait une formation professionnelle pratique parallèlement à des activités récréatives, comme le dessin et le sport. Elle était soulagée de pouvoir retourner à l’école et était déterminée à poursuivre ses études.

La formation a aidé les jeunes comme Hanadi à gérer leurs expériences de la guerre et des déplacements, et à acquérir les compétences et la confiance nécessaires afin de pouvoir se préparer à un avenir différent.

Elle a aujourd’hui passé dix ans de sa vie dans un camp de réfugiés pouvant accueillir 80 000 personnes. Il est pourtant inspirant de voir comment Hanadi est passée d’élève à enseignante. Grâce à ce soutien initial, elle a terminé ses études, est allée à l’université et a obtenu un diplôme.

Elle est maintenant mariée à Tariq, élève elle-même deux enfants, et encourage les jeunes Syriennes et Syriens à acquérir les compétences pratiques dont ils ont besoin pour réaliser pleinement leur potentiel.

Répercussions

Mais le changement ne s’arrête pas là. Hanadi et sa famille ont également bénéficié d’un système d’alimentation en eau innovant, lequel a remplacé le besoin de camions-citernes qui soulevaient des nuages de poussière dans le camp.

De l’eau potable coule désormais de robinets à l’intérieur des maisons. Le camp est ainsi plus sûr pour les enfants, le risque de maladies d’origine hydrique est réduit, et les enfants et les femmes comme Hanadi n’ont plus à passer des heures à faire la file pour récupérer de lourds bidons d’eau. En ayant de l’eau potable chez eux, les enfants sont en meilleure santé et ont plus de temps pour jouer avec leurs camarades et pour étudier pour leur avenir.

Forger son avenir

Comme beaucoup de ses semblables, Hanadi a vécu dans sa jeune vie des choses que personne ne devrait vivre. Malgré les immenses difficultés, elle a persévéré et consacre désormais sa vie à créer un avenir meilleur pour la prochaine génération.

Lorsque vous faites un legs testamentaire à l’UNICEF pour les enfants, vous pouvez aider davantage de femmes comme Hanadi à s’épanouir et aider leur communauté à prospérer.

Votre héritage pourrait créer des répercussions pour des générations d’enfants. Apprenez-en plus sur les changements que vous pouvez apporter en incluant un legs dans votre testament dès aujourd’hui.