L’Étude du Secrétaire général des Nations Unies, intitulée La violence contre les enfants,, est le premier rapport à l’échelle mondiale qui brosse un portrait détaillé de l’ampleur, des causes et des répercussions de la violence sur les enfants, et ce, au foyer, à l’école, au sein des communautés et au travail. Le rapport recommande des mesures claires de prévention et d’intervention.
La parution du rapport a été rendue possible grâce au soutien de l’UNICEF, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et de l’Organisation mondiale de la santé. L’étude est basée sur différents points de vue en matière de droits de l’homme, de la santé publique et de la protection de l’enfant qu’ont formulés des milliers de chercheurs, de praticiens, d’institutions, d’associations professionnelles et autres organisations de la société civile ainsi que des enfants de tous les pays du monde et les gouvernements.
Le rapport tire parti d’un ensemble de recherches scientifiques croissant qui étudient les causes, les conséquences et les possibilités de prévention de la violence. Il conclut que la majorité des actes de violence infligés aux enfants le sont par des personnes qui font partie de leur vie quotidienne, dans des lieux tels que la maison, l’école et les établissements récréatifs où les enfants devraient être le plus en sécurité. La plus grande partie de ces actes de violence pourraient être évités; aucune violence envers les enfants n’est justifiable. Le rapport révèle que l’acceptation sociale et juridique de différentes formes de violence, en particulier lorsque celle-ci n’occasionne pas de blessures physiques visibles comme l’intimidation et la violence verbale, normalise la violence dans l’esprit et dans la vie des enfants et des adultes. Les facteurs qui contribuent le plus à la protection comprennent la famille, l’école et d’autres institutions qui favorisent des relations cordiales et respectueuses entre pairs et enfants-adultes, au sein de communautés dotées d’un degré élevé de cohésion sociale.