Chaque enfant doit avoir la possibilité de se développer pleinement. Chaque enfant, quelles que soient les ressources auxquelles il a accès et les conditions dans lesquelles il vit, a droit à une aide précoce à l’apprentissage et à une éducation de qualité. Le droit de chaque enfant canadien de s’épanouir pleinement est non seulement juste en principe, mais aussi en pratique. La population vieillissante du Canada devra s’appuyer sur ses enfants et dépendra de leur développement optimal.
De nombreux indicateurs montrent que le Canada investit moins dans le développement de la petite enfance que de nombreux autres pays industrialisés. Créé par le Canada, l’indice de développement des jeunes enfants, qui mesure la maturité scolaire des enfants entrant à l’école maternelle selon leurs habiletés développementales, montre qu’un enfant canadien sur quatre seulement possède les capacités requises pour entrer à l’école, comme tenir un crayon et s’exprimer à l’aide d’un vocabulaire de base. La plupart des enfants au Canada, comme dans d’autres pays industrialisés, étant confiés à une structure de garde extérieure à l’âge de trois ans, le fait de s’assurer de la qualité des normes qui régissent ces structures contribue à donner à un plus grand nombre d’enfants un solide départ dans la vie. Les recherches effectuées par l’UNICEF sur la qualité des structures d’accueil et l’efficacité des politiques s’appuient sur l’expérience des pays industrialisés et proposent que les enfants confiés à des services de garde et d’éducation, quelle qu’en soit leur forme, bénéficient des conditions optimales de développement et d’épanouissement, l’intérêt supérieur de l’enfant étant une priorité absolue.
UNICEF, Bilan Innocenti : La transition en cours dans la garde et l’éducation de l’enfant : Tableau de classement des services de garde et d’éducation dans les pays économiquement avancés