Voici un résumé des propos tenus par James Elder, porte-parole de l’UNICEF – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse qui s’est tenue aujourd’hui au Palais des Nations à Genève.
Genève, le 13 octobre - « Des centaines et des centaines d’enfants ont été tués et blessés. Chaque heure à Gaza, le nombre d’enfants tués augmente. Le meurtre d’enfants doit cesser.
Les images et les récits sont sans équivoque : des enfants souffrent dans leur chair à cause avec des blessures causées par des tirs de mortier et des pertes de membres. Et les hôpitaux sont totalement débordés pour les soigner. Malheureusement, les chiffres ne cessent d’augmenter.
Les enfants israéliens retenus en otage à Gaza doivent être réunis immédiatement et en toute sécurité avec leurs familles et leurs proches.
La situation humanitaire a atteint un niveau catastrophique, et pourtant tous les rapports font état de nouvelles attaques. La compassion – et le droit international – doivent prévaloir.
L’UNICEF demande un cessez-le-feu immédiat alors que 1,1 million de personnes – dont près de la moitié sont des enfants – ont été appelées à se mettre à l’abri avant ce qui devrait être un assaut terrestre sur l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète, mais où les civils ne peuvent aller nulle part en toute sécurité.
Les enfants et les familles de Gaza sont pratiquement à court de nourriture, d’eau, d’électricité, de médicaments et d’un accès sûr aux hôpitaux, à la suite de plusieurs jours de frappes aériennes et de coupures de toutes les voies d’approvisionnement.
L’unique centrale électrique de Gaza s’est retrouvée à court de carburant mercredi après-midi, ce qui a entraîné la coupure de l’électricité, de l’eau et du traitement des eaux usées. La plupart des habitants ne peuvent plus s’approvisionner en eau potable auprès des fournisseurs de services ou en eau domestique par le biais des canalisations,
Au moins six puits, trois stations de pompage, un réservoir d’eau et une usine de dessalement desservant plus d’un million de personnes ont été endommagés par les frappes aériennes.
Les humanitaires doivent pouvoir accéder en toute sécurité aux enfants et à leurs familles pour leur fournir des services et des fournitures vitales, où qu’ils se trouvent.
Dans toutes les guerres, ce sont les enfants qui souffrent le plus. C’est tragiquement vrai aujourd’hui. »