New York, le 8 février 2024 – « L’UNICEF appelle de toute urgence les parties à s’abstenir de toute escalade militaire dans le gouvernorat de Rafah, à Gaza, où plus de 600 000 enfants et leurs familles ont été déplacés – pour nombre d’entre eux plus d’une fois.
Une escalade des combats à Rafah, qui est déjà mis à rude épreuve par le nombre extraordinaire de personnes déplacées d’autres parties de Gaza, marquerait un nouveau tournant dévastateur dans une guerre qui aurait tué plus de 27 000 personnes – la plupart d’entre elles étant des femmes et des enfants.
Des milliers d’autres personnes pourraient mourir dans les violences ou en raison du manque de services essentiels et d’une nouvelle interruption de l’aide humanitaire. Nous avons besoin que les derniers hôpitaux, abris, marchés et systèmes d’approvisionnement en eau de Gaza restent fonctionnels. Sans eux, la faim et les maladies monteront en flèche, entraînant la mort d’autres enfants.
J’appelle toutes les parties au conflit à respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire. Il s’agit notamment de prendre le plus grand soin pour épargner les civils et les infrastructures civiles, de répondre aux besoins essentiels des civils et de faciliter un accès rapide, sûr et sans entrave à l’aide humanitaire. Les opérations militaires menées dans des zones résidentielles densément peuplées peuvent avoir des effets aveugles.
Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et de la libération immédiate et en toute sécurité de tous les otages, en particulier les enfants, qui ont tant souffert.
Un cessez-le-feu humanitaire sauvera des vies. Il permettra d’élargir la réponse humanitaire et d’assurer la meilleure protection possible aux enfants dont la vie et l’avenir sont en jeu. »