Ottawa, le 5 juin 2018 – Aujourd’hui, à Ottawa des chefs de la direction d’organisations canadiennes de premier plan en matière de développement et d’aide humanitaire ont demandé au gouvernement du Canada de faire preuve de leadership lors du Sommet du G7 relativement à l’éducation des enfants lors de situations de crise. En investissant une somme de 500 millions dollars sur l’objectif mondial souhaité de 1,3 milliard de dollars sur trois ans, le Canada pourrait procurer à 3,7 millions d’enfants vivant dans des situations de crise un accès à l’éducation, et mettre l’accent plus particulièrement sur les filles qui doivent surmonter des obstacles supplémentaires simplement en raison de leur genre. Le financement demandé fait suite à l’annonce faite par le premier ministre du Canada le mois dernier selon laquelle l’investissement dans l’éducation des filles, plus particulièrement les filles coincées au cœur d’une situation de crise, est essentiel pour obtenir l’égalité des sexes et que cet enjeu constituera l’une de ses priorités lors du sommet du G7 cette semaine.
La population a largement démontré son soutien à cette demande en signant une pétition mise en ligne par Fatuma Omar Ismail, ancienne réfugiée de la Somalie aujourd’hui étudiante à l’Université de Toronto. Plus de 160 000 citoyennes et citoyens canadiens et mondiaux ont signé la pétition pour lancer un appel aux dirigeants du G7, leur demandant de faire en sorte que les 75 millions d’enfants actuellement déscolarisés dans 35 régions en proie à des crises et à des conflits soient leur priorité.
« J’ai lancé cette pétition pour les millions de filles comme moi qui sont coincées au cœur de situations de crise aux quatre coins du globe », a indiqué Fatuma. « Ma vie n’a pas toujours été facile. Je fais partie de celles qui ont eu la chance d’avoir une vie meilleure et je suis très reconnaissante de toutes les possibilités qui se sont offertes à moi. Bien que l’éducation ait sauvé ma vie, encore trop d’enfants vivent dans l’incertitude et ne reçoivent pas l’éducation à laquelle ils ont droit. Il est temps de changer les choses. C’est une occasion unique pour le Canada de montrer la voie à suivre. »
Lorsqu’un conflit éclate ou qu’une catastrophe se produit, l’éducation est souvent le premier service à être suspendu et le dernier à être remis sur pied. Or, l’éducation est une bouée de sauvetage, et ce, particulièrement pour les filles, qui ont 2,5 fois plus de risque d’être déscolarisées que les garçons lors d’une situation de crise.
Aide à l’enfance, Plan International Canada, Résultats Canada, Right to Play, UNICEF Canada et Vision Mondiale demandent au Canada de faire preuve d’initiative lors du Sommet du G7, et d’appuyer la réussite des générations futures, en portant une attention particulière aux filles et à l’égalité entre les sexes.
Selon ces organisations, en investissant une somme de 500 millions de dollars sur une période de trois ans, le Canada pourrait changer la vie de 3,7 millions d’enfants qui sont actuellement déscolarisées en raison de crises. Un tel financement permettrait au Canada d’afficher haut et fort son engagement et son leadership à l’égard de l’agenda féministe, qui a comme objectif de faire en sorte qu’aucune fille ne soit laissée-pour-compte et que le droit de chaque enfant à une éducation soit respecté. Ces fonds pourraient remettre le Canada sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’aide au développement en matière d’éducation.
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Note aux rédacteurs et rédactrices en chef : Aide à l’enfance, Plan International Canada, Résultats Canada, Right to Play, UNICEF Canada, Vision Mondiale et plusieurs autres organisations canadiennes demandent au Canada de s’engager à verser une somme de 500 millions de dollars sur un objectif total souhaité de 1,3 milliard de dollars lors du Sommet du G7 qui a lieu prochainement.
Cliquez ici pour consulter la pétition lancée par Fatuma Omar Ismail.