Mis en ligne : 2021/08/03

BEYROUTH, le 3 août 2021 – Un an après les explosions dévastatrices survenues à Beyrouth, un sondage de l’UNICEF révèle que les enfants et les familles touchés vivent toujours dans le besoin, une situation amplifiée par l’effondrement de l’économie, l’instabilité politique et la pandémie de COVID-19.

L’évaluation rapide met en évidence la gravité des traumatismes dont sont victimes les enfants ainsi que les besoins criants des familles.

Sept ménages sur dix ont demandé une aide de base à la suite des explosions survenues le 4 août 2020; presque toutes ces familles ont toujours besoin d’aide. Les demandes d’aide, pour la plupart de nature monétaire et alimentaire, continuent d’affluer.

Le tiers des familles dont les enfants ont moins de 18 ans a déclaré qu’au moins un enfant au sein de leur ménage souffre toujours de détresse psychologique.  Il en va de même pour presque la moitié des adultes.

« Un an après la tragédie, la vie des enfants n’en demeure pas moins gravement affectée. C’est ce que nous apprennent leurs parents », raconte Yukie Mokuo, représentante de l’UNICEF au Liban. « Ces familles peinent à se remettre du contrecoup des explosions, survenues au pire moment possible : durant une crise économique dévastatrice et au beau milieu d’une pandémie. »

Les explosions ont détruit une large partie de Beyrouth, tuant plus de 200 personnes (dont six enfants) et en blessant plus de 6 500, dont 1 000 enfants.

La destruction d’entreprises a provoqué la perte de dizaines de milliers d’emplois, obligeant bon nombre de travailleurs à se démener pour nourrir leur famille et fournir les soins de santé nécessaires à leurs enfants. Le sondage de l’UNICEF indique que deux familles sur trois (68,6 %) ont été privées de soins de santé ou de médicaments depuis la tragédie. Et comme si cela ne suffisait pas, un ménage sur quatre a déclaré qu’au moins un de ses membres a depuis contracté la COVID-19.

Le sondage, effectué à partir d’entrevues téléphoniques réalisées en juillet auprès de 1 187 ménages, nous apprend également les faits suivants :

  • Presque toutes les familles déclarent avoir eu à réparer leur maison après les explosions et dans près de la moitié des cas, ces réparations ne sont toujours pas terminées.
  • Quatre ménages sur dix ont vu leur système d’approvisionnement en eau affecté par les explosions; pour le quart d’entre eux, ce problème n’est toujours pas réglé.

« Depuis les explosions, le Liban est en chute libre, aux prises avec la triple crise : économique, politique et sanitaire (la pandémie de COVID-19). Par conséquent, pratiquement tous les enfants au Liban pourraient être à risque et dans le besoin », selon Ted Chaiban, directeur régional de l’UNICEF, Moyen-Orient et Afrique du Nord. « C’est maintenant ou jamais. S’il ne se produit aucun changement, si aucune reprise n’a lieu et si personne n’est tenu responsable, alors le pays risque de sombrer dans un abîme dont il pourrait bien ne jamais ressortir. »

L’UNICEF préconise les actions suivantes :

 

Note aux rédacteurs

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Se renseigner sur la réponse de l’UNICEF ICI

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