28 novembre : dernière journée pour que les dons effectués par des particuliers afin d’apporter une aide dans le cadre de la crise au Bangladesh et au Myanmar soient jumelés par le gouvernement du Canada.
TORONTO, le 27 novembre 2017 – La crise des Rohingyas s’aggrave de jour en jour et les Canadienness et les Canadiens n’ont plus qu’une journée pour doubler les retombées de leurs dons afin d’apporter une aide d’urgence aux enfants dans le besoin. En effet, le Fonds de secours pour la crise au Myanmar du Gouvernement du Canada se termine demain. Cette initiative vise à jumeler chaque don individuel afin d’accroître l’aide humanitaire qui est désespérément nécessaire.
Dans les trois derniers mois, 622 000 personnes ont fui la violence brutale et la discrimination qui sévissent dans l’État de Rakhine, situé dans le nord du Myanmar. Plus de la moitié d’entre elles sont des enfants. En quête de sécurité, souvent séparés de leur famille au cours du déplacement, des centaines de milliers d’enfants sont arrivés au Bangladesh effrayés, affamés, malades et seuls.
« Aucun enfant ne devrait connaitre la peur, la perte, les bouleversements et la souffrance que les enfants rohingyas ont subi. La population canadienne est reconnue à l’échelle mondiale pour sa générosité et sa compassion, et il lui reste une journée pour en faire à nouveau la démonstration », a déclaré David Morley, le président et chef de la direction d’UNICEF Canada.
Depuis le début de l’afflux de personnes réfugiées, les agences humanitaires comme l’UNICEF s’activent pour répondre aux besoins. Avec nos partenaires, nous avons fourni de l’eau potable à plus de 180 000 personnes. Nous avons distribué 900 000 doses de vaccins oraux contre le choléra pour prévenir une épidémie de cette maladie. Nous avons apporté un soutien psychosocial à plus de 78 000 enfants. Nous avons fourni plusieurs tonnes de fournitures essentielles à la survie dont ont bénéficié des centaines de milliers d’enfants rohingyas, comme des comprimés de purification de l’eau, des trousses familiales de produits d’hygiène, des articles sanitaires et des bâches en plastique.
Malgré cela, l’ampleur de la crise dépasse l’aide apportée. L’UNICEF n’a recueilli jusqu’à maintenant que le tiers de son appel de fonds de 76,1 $ millions de dollars.
« Chaque jour, les enfants, dont le nombre ne cesse de croître, sont privés de ce qui est essentiel à la survie, et ils courent un risque accru d’être exploités. Nous faisons de notre mieux pour fournir aux enfants et à leur famille des refuges, de la nourriture, de l’eau potable, des vaccins et un accès à l’éducation, mais nous avons besoin de davantage de ressources : nous avons besoin d’une aide additionnelle de la part de la population du Canada », ajoute monsieur Morley.
Le Fonds de secours pour la crise au Myanmar est né de l’engagement du gouvernement d’accorder plus de 25 millions de dollars à l’UNICEF et à ses partenaires au Myanmar et au Bangladesh afin de combler les besoins des enfants les plus vulnérables et de leur famille.
Jusqu’au 28 novembre, les Canadiennes et les Canadiens peuvent doubler la valeur de leur don et aider les organismes humanitaires à rejoindre deux fois plus d’enfants dans le besoin. Pour chaque don individuel fait aux organismes humanitaires qui travaillent auprès des réfugiés rohingyas, comme l’UNICEF, le gouvernement versera une somme équivalente au fonds de secours.
Pour faire un don, visitez la page du Fonds de secours aux réfugiés rohingyas.
L’UNICEF est le plus important organisme humanitaire dans le monde axé sur les enfants. Nous travaillons dans les endroits les plus durs du monde pour offrir une protection, des soins de santé, des vaccins, une éducation, des aliments nutritifs, de l’eau potable et des systèmes d’assainissement de l’eau. En tant que membre des Nations Unies, nous sommes présents dans plus de 190 pays et territoires, un rayonnement unique qui nous permet d’être sur le terrain pour aider les enfants les plus défavorisés. Bien que l’UNICEF fasse partie du système des Nations Unies, son travail, qui consiste à sauver des vies, dépend entièrement de contributions volontaires. Visitez unicef.ca et suivez-nous sur Twitter, Instagram et Facebook.